Les Français demandent depuis plusieurs années, que l’accord soit étendu à ces navires de moins de quinze mètres, mais les Britanniques refusent. Cette année, les Français en guise de protestation, ont refusé de signer l’accord global. Aussitôt, les Britanniques en ont profité et sont venus pêcher plus tôt que les années précédentes, et avec de plus gros bateaux.
Le souci, c’est que cette réglementation a été prise à l’initiative des organisations professionnelles françaises de pêcheurs, afin de protéger les ressources et de laisser à la coquille le temps de grossir. On ne peut pas cette fois, évoquer le coupable pratique et commun que représente souvent la Commission européenne. Celle-ci réglemente le plus souvent la pêche d’espèces dont les stocks sont menacés, ce n’est pas le cas des coquilles Saint-Jacques. De plus, il s’agit d’une ressource côtière et sédentaire, pêchée principalement dans les eaux nationales.
Pour l’instant, aucune sanction n’a été prise, mais les pêcheurs français et britanniques de coquilles Saint-Jacques se réuniront pour mettre un terme aux altercations et éviter des drames. En attendant peut-être une nouvelle donne que représente l’entrée en matière du Brexit qui selon Dimitri Rogoff, président du comité des pêches de Normandie, pourrait exclure les pêcheurs britanniques de ces eaux. Il affirme, “normalement, après le 29 mars 2019, les Britanniques seront considérés comme un pays tiers et n’auront plus accès à ces zones-là”.
Crédit photo : Office de tourisme BAYEUX – BESSIN – PLAGES DU DEBARQUEMENT
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