En Hongrie, le gouvernement Orban réduit la liberté d’enseignement
0Petit à petit, le très nationaliste Premier ministre Viktor Orban, adapte le pays à sa vision des choses. Par petites touches, enfin pas toujours, il limite, contrôle, oriente le pays pour mieux amener la population à être derrière son action ou du moins, à ne pas en critiquer la teneur. Dernière réforme en date, une loi qui limite la liberté de l’enseignement.
Viktor Orban, a lu ses classiques et il sait qu’il faut prendre les choses à la base. Un citoyen qui obéit et ne pose pas trop de questions, c’est d’abord un enfant qui aura été conditionné très tôt. Pour cela, rien ne vaut un passage dans une école ou des institutions, qui diffusent les messages qu’il faut. C’est pour cela, qu’en pleine période de vacances, le gouvernement a fait passer une loi limitant le choix des parents concernant l’école ou la méthode d’enseignement pour leurs enfants.
Du point de vue liberté de choix, c’est un sacré retour en arrière, car le retour à la liberté de l’enseignement avait été l’une des premières conquêtes de la démocratie en Hongrie, après la chute du communisme. Jusqu’ici, les parents décidaient que leurs enfants pouvaient étudier à la maison, seuls ou avec d’autres élèves.
Il n’a pas échappé à Viktor Orban et à son gouvernement, que nombre de familles ont opté pour l’école à la maison. Cette décision n’est pas seulement motivée par la qualité des cours ou des enseignements de l’école publique. Elle prend en compte la propagande de l’idéologie de la droite au pouvoir en place dans les établissements actuellement, ce qui ne convient pas à ces personnes.
Tout cela devrait cesser et tout le monde va rentrer dans le rang. En effet, avec la loi votée, c’est l’État qui décidera si un enfant étudiera dans le cadre scolaire ou à la maison, et non plus les parents. La prochaine rentrée scolaire va certainement être houleuse pour quelques familles.
Il en est de même pour certains établissements alternatifs, qui devront se remettre à la page. Les écoles devront reprendre au moins 70 % du programme scolaire dans leur pédagogie. L’opposition et une quarantaine d’associations civiles, ont dénoncé la loi adoptée sans aucune consultation des enseignants ni des familles.
Crédit photo : europe hongrie bruxelles deficit
PAS ENCORE DE COMMENTAIRE.